- Septembre 2000 -

Métaphysique des tubes


Jusqu'à deux ans et demi, Amélie Nothomb est Dieu. Puis vient l'événement fondateur qui la fait chuter dans l'univers enfantin. Durant six mois s'ensuit la découverte du langage, des parents, des frères et soeurs, des nourrices japonaises, du jardin paradisiaque, des passions, des dégoûts, des saisons, du temps. Tout ce qui, à partir de trois ans, constitue la personne humaine à jamais. Car à cet âge-là, tout est joué, le bonheur comme la tragédie... Tel est le message que nous envoie ce bébé à l'oeil noir observant fixement le monde avec acuité. Une acuité doublée d'un sens de l'ironie à la fois amusée et désespérée qui fait la singularité d'Amélie Nothomb.


"Je n'ai pas changé les noms. Pourquoi le faire ? Ce sont de beaux personnages, ils n'ont pas à rougir de ce qu'ils ont fait. Il s'agit aussi de la période mythologique de ma vie, je ne voulais pas déguiser mes mythes."

"L'une de mes particularités, c'est de me souvenir mieux que les autres de ma petite enfance. Mais je pense que si les autres s'en souvenaient aussi bien que moi, ils écriraient sûrement la même chose : à cet âge-là, on se sent Dieu. Et en plus, au Japon, de zéro à trois ans, l'enfant est vraiment considéré comme un personnage divin."




"Une plongée à la fois cocasse, nostalgique, drôle et grave dans la vie d'un curieux bébé en proie au doute."
L'Opinion Indépendante

"Amélie a la cruauté des extraterrestres qui regardent sans émotion aucune l'intérieur d'un être humain...
Elle s'amuse, Amélie. Nous aussi, ravis."

Le Parisien



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