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- Septembre 1998 - Mercure Une île. Un vieil homme et une jeune fille y vivent à l'abri de tout reflet. Une infirmière survient pour soigner la jeune fille. Tandis que des relations de plus en plus confiantes se nouent entre elles, l'infirmière découvre les éléments d'un mystère et d'un drame qui tiennent à l'étrange loi que le vieil homme fait régner sur l'île. Avec "Mercure", Amélie Nothomb joue une fois encore avec brio sur l'éventail des passions fatales, de l'imposture et de l'absolu amoureux, du délicat passage entre illusion et vérité. "Avec "Mercure", la jeune romancière affiche plus que jamais son goût, un peu effrayant, pour un romantisme morbide. Tempéré, il est vrai, par l'humour et admirablement servi par un style vif et dépouillé. (...) Dynamitant au passage les codes du roman sentimental, avec un brio qui n'est pas loin de rappeler l'exceptionnelle réussite inaugurale de son "Hygiène de l'assassin"." Bernard Le Saux, Madame Figaro Amélie Nothomb prouve dans "Mercure" qu'elle n'est pas de ce siècle, mariant la perversité d'un Sade au conte philosophique voltairien, naviguant de l'Antiquité au rêve stendhalien (...) "Mercure" touche par la confession affleurante de son auteur : "Y aurait-il un si profond désir en moi, si c'était pour qu'il n'aboutisse à rien ?"" J.L., Alsa Presse |
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