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- Septembre 2001 - Cosmétique de l'ennemi C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toutes façons, le hasard n'existe pas. "A part la séquence du meurtre du petit garçon à l'age de huit ans qui, elle, est autobiographique - puisque j'ai tué mentalement un garçon dans ma classe et ça a marché - rien n'est autobiographique dans ce livre. Mais, mine de rien, je parle beaucoup de moi. Par exemple, les troubles alimentaires de l'ennemi ; même si je n'ai pas eu exactement ces troubles là, j'ai eu des troubles qui y ressemblaient. D'autre part, la culpabilité dont il souffre est certainement une chose que je retrouve en moi. Sauf que moi, je n'ai rien fait pour en arriver là... je suis une innocente, souffrante culpabilité." "Cosmétique de l'ennemi - ah ! ce génie des titres; il y a du Gainsbourg dans celui-là ! - investit un territoire nouveau. Est-ce un dialogue? une nouvelle? une pièce de théâtre? La couverture porte la mention «roman»..." Thierry Gandillot, L'express |
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