- Septembre 1994 -

Les combustibles


La ville est assiégée. Dans l'appartement du Professeur, où se sont réfugiés son assistant, Daniel, et Marina, l'étudiante, un seul combustible permet de lutter contre le froid : les livres...
Tout le monde a répondu une fois dans sa vie à la question : quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Dans ce huit clos cerné par les bombes et les tirs des snipers, Amélie Nothomb pose à ses personnages une question autrement perverse : quel livre, quelle phrase de quel livre, vaut qu'on lui sacrifie un instant, un seul instant, de chaleur physique ?
Humour, ironie et désespoir s'entretissent subtilement dans cette parabole aux résonances singulièrement actuelles.



"Professeur d'autodafé, Amélie Nothomb brûle ce qu'elle adore. Pour elle la littérature doit sonder sa propre impuissance, circonscrire sa propre misère. Elle s'y emploie avec une dureté presque théologique."
Fabrice Pliskin, Le Nouvel Observateur

"...Et Amélie Nothomb de jouer avec la littérature comme elle jouerait avec le feu, d'incendier avec un malin plaisir ce qu'elle aime le plus au monde, les livres. Un nouvel assassinat de sang-froid superbement maîtrisé."
Marianne Payot, Lire



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